
En écho aux paroles de l’Ecclésiaste dans la Bible hébraïque, l’exposition À la mort, à la vie ! Vanités d’hier et d’aujourd’hui, réunit des œuvres du XVIe au XXIe siècle qui rappellent la finitude de l’existence humaine, interrogent le sens du temps qui passe et célèbrent la splendeur de la vie.
Du moyen âge jusqu’à nos jours.
Une grande diversité de genres et de thématiques ont été mis à profit par les artistes pour exprimer la fragilité et le prix de l’existence : danses macabres, triomphes de la Mort, scènes de genre, natures mortes, peintures d’histoire, bouquets de fleurs, peintures animalières…
Ces images ont connu un grand succès en Europe du XVe au XVIIe siècle, en des temps où d’incessants conflits armés, des famines et des épidémies de peste décimaient les populations et rendaient la mort omniprésente. Près de 160 estampes, gravures, dessins, peintures, sculptures et installations, issus des collections du musée des Beaux-Arts et du musée d’art contemporain de Lyon, aujourd’hui réunis au sein du Pôle des musées d’art de la ville, sont exposés. Des œuvres emblématiques du musée des Beaux-Arts, telles que les vanités de Simon Renard de Saint-André et de Pablo Picasso, y côtoient des réalisations moins connues, pour certaines sorties pour la première fois des réserves et restaurées à cette occasion. Le musée d’art contemporain fournit également des pièces majeures de Bill Viola ou Bruce Nauman
Pôle des musées d'art de Lyon.
Avec la création du Pôle des musées d’art qui réunit depuis 2018 le musée des Beaux-Arts (MBA) et le musée d’art contemporain (macLYON), la ville de Lyon a pour ambition d’accroître le dynamisme, l’innovation et le rayonnement de ses musées au niveau local, national et international grâce à des collaborations inédites et la constitution d’un ensemble muséal unique en France, de l’Antiquité jusqu’à la création la plus contemporaine. Le Pôle constitue ainsi un espace d’expérimentation pour les équipes des deux musées et leurs publics, permettant d’explorer de nouvelles formes d’expression, de croiser les regards et de dépasser les clivages traditionnels. Il permet d’imaginer une nouvelle expérience muséale en prise avec un monde en mouvement et en mutation
